Guérisseurs, rebouteux tabac et Covid19

Dans les années 80 lorsque je m'intéresse de très près au monde des guérisseurs, il n'y avait pas ces centaines de thérapies que l'on enseigne (chèrement) aujourd'hui.

il y avait le rebouteux, équivalent de notre ostéopathe qui avait appris de son père de son grand père etc, pour remonter au premier rebouteux qui lui avait appris en "reboutant" les animaux de la ferme, le mouton s'était démis une patte, le rebouteux la remettait en place, et au fil du temps quelques humains courageux allaient se faire remettre l'épaule, la hanche, on était à des années lumière du scanner, irm, infiltrations ...

Il y avait le guérisseur, le plus souvent magnétiseur, parfois rebouteux aussi, et un peu sorcier pour certains, il utilisait des simples (plantes) trouvées près de chez lui, qu'il préparait en décoction, cataplasme, onguent. il imposait les mains aussi, et les gens l'appréciaient ou le craignaient ...c'était pas très catholique tout ça, ma brave dame !

Il y avait aussi la sorcière ou le sorcier du village, lui il pouvait vous jeter un sort, mais parfois il faisait partir le feu, ou vous soignez des verrues récalcitrantes

Vous pensez que tout cela date du moyen age ? Et pourtant pas si vieux que ça, j'ai eu la chance de cotoyer ce petit monde, il reste de ces personnes, dans la campagne qui continuent de soigner comme cela.

Ne cherchez pas sur internet, facebook ou autres réseaux sociaux, ça n'est pas qu'ils ne sont pas "sociaux" bien au contraire, mais eux, ils préfèrent le vrai monde, pas le monde de la peur ou du sourire béat, loin du yoga, de la sophro et autres techniques qui soit disant vont changer votre vie.

Eux ils ne cherchent pas à changer votre vie, ils veulent simplement vous soulager

Vous me direz, c'est quoi le rapport avec le Covid19 ?

Figurez-vous que confiner également (mais à la campagne) j'ai re bouquiné quelques recettes secrétes de ses guérisseurs cotoyés sur la route ou au sein du GNOMA lorsque j'en faisais parti, et voilà ce que j'ai trouvé

Se dou flèu vouas narga l'ourrour

E t'escapoura de sei gripo,

Enubrié-ti de la vapour

Dou fin loundrès o de la pipo,

Li faras : zest ! à cop ségur

Sènso coulico diarretado

Se loou blound havanès es pur

Ô la boufardo culoutado

Ce petit poème Provençal était utilisé contre les épidémies (on va dire pandémie c'est à la mode!) comme par exemple la peste, le choléra, le covid n'existait pas encore ... Sûr ??

La traduction est : Si du fléau tu veux narguer l'horreur, et t'arracher de ses griffes, enveloppe-toi de la fumée d'un fin cigare ou de la pipe, tu lui feras "zest" à coup sûr, sans colique diarréique, si le blond tabac est pur, ou la bouffarde (pipe) culottée

On ne serait entrain de parler de l'utilisation thérapeutique du tabac, de la nicotine, pour se protéger de la maladie ? A ce propos on attend toujours les résultats de l'étude sur la nicotine, car SEUL les français ont la capacité de le faire !!! Bon, soyons clairs, les stats chinoises et américaines parlent d'elles mêmes, la clope protégé du covid19, reste à savoir si c'est la nicotine que l'on retrouve dans certains légumes aussi ou si c'est la fumée de la clope.

Il existe de nombreux écrits dont certains ont été compilé par George Vergnes et bien souvent édité par Michel Barthès de Toulouse, mon maitre et mentor lorsque j'étudiais ces vieux écrits, qui était à la fois éditeur, imprimeur...... et exorciste

FInalement les anciens n'avaient surement pas raison sur tout, mais ils étaient imprégnés de ce bon sens populaire et surtout connectés à la nature. On me rétorquera que les anciens étaient sous l'emprise de la religion, de croyances idiotes .... Oui mais notre religion aujourd'hui n'était-elle pas que "l'argent rend heureux" ou que  "la science est la clef de notre bien-être car elle peut tout soigner et expliquer" ?

Il n'y a pas de certitude dans ce monde, et que ce soit la science, ou les pseudos guérisseurs d'aujourd'hui qui a grand renfort de vidéos, de conférences nous font croire qu'ils détiennent la vérité sur la santé ou cette épidémie, j'y préfère le rebouteux du coin avec qui je partagerais un bon verre de vin et une tartine de paté de sanglier maison, tout en sachant que la vie continuera et que la mort en fait partie.